Le mot « dépression » est souvent mal employé et mal compris. Il est courant de « ne pas avoir le moral », mais est-ce pour autant toujours pathologique ? En effet, nous avons tous des jours ou tout va bien moralement et des jours où nous voyons tout en noir sans réelle raison.
Notre monde moderne nous impose d’aller toujours plus vite tout en étant performant. La fragilité et la mélancolie n’ont pas leur place ; nous devons afficher un bien-être constant, sous peine d’être exclus de cette société industrielle.
La dépression est considérée par l’Organisation mondial de la santé (OMS) comme une des maladies les plus fréquentes et les plus invalidantes dans le monde. Elle touche deux fois plus de femmes que d’hommes.
Une personne sur sept souffrira d’un sévère trouble de l’humeur au cours de son existence.
Quelle différence entre dépression et symptômes dépressifs ?
Chaque personne réagit différemment aux évènements. La dépression est une réponse excessive à ces évènements, devenant chronique et handicapante.
On peut classer les symptômes de la dépression en trois groupes :
1. La fatigue physique pesante
C’est souvent le premier élément de la dépression. Le moindre effort est une montagne pour le dépressif. Le repos n’améliore pas la fatigue de ces personnes et parfois, le matin est plus pénible que le soir.
2. Une humeur dépressive
Elle s’exprime par un sentiment de tristesse, associé à une vision pessimiste de soi et du monde qui nous entoure, de souffrance psychique.
Progressivement, ces sentiments vont entrainer la perte de l’intérêt et du plaisir des activités habituelles ou les interactions avec les proches. Le quotidien paraît terne, l’intérêt de la vie est remis en question, les relations avec l’extérieur se réduisent. La personne se déprécie, l’avenir lui fait peur car elle le voit incertain et noir.
Ces sentiments vont isoler encore davantage la personne déprimée, l’empêchant de demander une aide cependant essentielle.
3. Ralentissement cognitif et psychomoteur
La personne à le sentiment d’avoir la tête dans le brouillard ; elle a du mal à réfléchir, à classer ses pensées ou tenir une conversation. Elle tourne en boucle et rumine les mêmes pensées et angoisses.
S’installe alors une fatigue intellectuelle, entrainant des troubles de la mémoire et de la concentration.
Anxiété ou dépression ?
Il est important de bien faire la différence, car une personne anxieuse n’est pas forcément dépressive, mais inversement la plupart des personnes dépressives sont anxieuses.
Mais l’investigation ne peut s’arrêter à cette différenciation car il existe plusieurs formes de dépression. Il sera impératif de personnaliser l’accompagnement afin qu’il soit le plus adapté et efficace possible.
Identifier votre carence en neuromédiateur
Pour savoir ce qu’est un neuromédiateur, je vous renvoie à mon article « Tout savoir sur les neurotransmetteurs ».
Il est essentiel de distinguer les dépressions « dopaminergique » liées à une chute de la dopamine, des dépressions « sérotoninergique » en lien avec une chute de la sérotonine. Ces deux dépressions n’ont bien sur pas les mêmes symptômes, mais également pas le même accompagnement.
Certaines personnes pourront être carencé des deux neuromédiateurs; sérotonine et dopamine.
Est-ce une dépression réactionnelle ou une dépression endogène ?
« Exogène « signifie que la dépression a une cause extérieure : elle est dite réactionnelle.
Ce sont les dépressions qui ont les meilleurs résultats car la cause extérieure peut s’éliminer, se solutionner, ou finir par être acceptée.
A l’inverse, les dépressions « endogènes » n’ont pas de cause claire, elles sont plutôt dues à une vulnérabilité psychologique propre à l’individu. Cela peut être lié à l’histoire de la personne, mais parfois, il n’y a aucune explication « cohérente ».
Ces dépressions sont souvent plus persistantes et plus graves, nécessitant souvent l’utilisation de traitements chimiques.
La dépression saisonnière : une dépression à part
Cette dépression n’est pas une vraie dépression, mais plutôt un trouble de l’humeur lié au manque de luminosité des jours qui raccourcissent.
Ces individus sont plus tristes, manque de dynamisme, sont plus sensible aux évènements extérieurs.
L’être humain est le seul être vivant à s’imposer un rythme de vie identique du 1er janvier au 31 décembre. Le reste du vivant vit au rythme des saisons et se met en mode « ralenti » pendant l’hiver.
De ce fait, nous nous pensons déprimé, alors que nous avons juste besoin de diminuer nos activités afin de nous reposer et faire le plein de vitalité.
Accompagnement de la naturopathie :
Je vous propose de vous accompagner en complément de la médecine conventionnelle et d’un diagnostic médical par des conseils et techniques naturelles, afin que vous retrouviez confort et bien-être.
On se retrouve bientôt pour en parler ?