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Le diabète de type2 a augmenté dans le monde de 300% en 20 ans. Pourtant les stratégies de prévention sont bien établies.

Le diabète de type 2 ou DT2 ou diabète gras ou encore diabète non insulinodépendant peut rendre invalide et certaines de ses complications sont mortelles.

Autrefois, les classes aisées de la société étaient le plus touché ; ayant accès à une alimentation riche.
Manger sainement et naturellement coûte plus cher que d’acheter des aliments industriels. De nos jours, les personnes atteintes du diabète de type 2 sont surtout celles qui n’ont pas toujours accès à une alimentation de qualité, de mauvaises habitudes alimentaires ainsi qu’une méconnaissance des risques des aliments industriels problématiques ; trop riche en sucre et en mauvaises graisses.
Notre alimentation moderne et industrielle est pleine de sucre : sodas, pains et pâtes « blanches », sucreries, pâtisseries, frites etc.
En effet les industriels fourmillent d’idées afin de nous proposer des aliments aux saveurs délicieuses et à moindre coût, en raison de leur composition riche en sucres de synthèse, de nombreuses substances chimiques artificielles et pauvre en ingrédients naturels.

 

Notre organisme et le sucre :

Le sucre est essentiel dans la physiologie de notre corps et c’est la source d’énergie presque exclusive du cerveau.
En cas de chute du taux de sucre dans le sang (hypoglycémie), le cerveau souffre. Cela se traduit par un malaise, pouvant aller jusqu’à la perte de connaissance.

Dans le cas d’un excès de sucre dans le sang (hyperglycémie), plusieurs processus de sécurité se mettent en œuvre, comme l’évacuation partielle de l’excès de sucre par les urines.
Si ces procédés de défenses sont dépassés, arrive le coma diabétique, potentiellement mortel.

Lorsque le diabète de type 2 n’est pas encore installé, nous supportons mieux les hyperglycémies modérées. Parfois même, nous n’en ressentons aucun symptôme, c’est la raison pour laquelle beaucoup de personnes sont diabétiques sans le savoir.
Par contre, si cette hyperglycémie persiste, le diabète de type 2 s’installe et avec lui, la naissance de nombreuses maladies.

A l’inverse, les hypoglycémies engendrent sueurs, malaises et fringales de sucre. Notre taux de sucre monte puis redescend. Si cela perdure nous pouvons être amené à grignoter et consommer des sucres à plusieurs reprises, nous faisant prendre du poids et contribuant à l’apparition du diabète de type 2.

Afin de contrôler notre glycémie, notre pancréas va faire baisser notre taux de sucre lorsqu’il est trop élevé ou il va faire fabriquer du sucre à nos cellules lorsqu’on en manque (néoglucogenèse).

 

Comment le pancréas régule-t-il la glycémie ?

Le pancréas se divise en 2 fonction physiologique :
– Le pancréas exocrine qui fabriquent des enzymes digestives déversées dans l’intestin et assurer la digestion. Nous n’en parlerons pas aujourd’hui.

– Le pancréas endocrine qui synthétise des hormones qui passeront dans le sang afin d’intervenir au niveau des différents organes cibles.

Ces deux fonctions sont complétement différentes et il ne faut pas les confondre.

Les deux hormones pancréatiques fondamentales pour la régulation de la glycémie sont :
– Le glucagon qui augmente la glycémie lorsqu’elle devient trop basse, en transformant les graisses en sucre.
– L’insuline qui fait baisser la glycémie si nécessaire en faisant pénétré le sucre dans les cellules graisseuses ou il sera transformé en graisse et stocké (les triglycérides).

Le diabète survient lorsque l’alimentation et l’obésité ne permettent plus à l’insuline de faire son travail.
Dans ce cas, le pancréas va tout d’abord sécréter plus d’insuline, pour finir par s’épuiser. Alors les sécrétions d’insuline seront insuffisantes et l’injection d’insuline pourra être nécessaire.

 

Diabète et naturopathie

Deux types de diabète :

Il existe deux types de diabète et même plus récemment un troisième, mais ce n’est pas le sujet d’aujourd’hui.

Le diabète de type 1 ou diabète insulinodépendant est une maladie auto-immune qui apparait souvent dans l’enfance.
Dans ce type de diabète, les autoanticorps détruisent progressivement les cellules qui produisent l’insuline. Lorsqu’une majorité de ces cellules est détruite le diabète est irrémédiable. Le pancréas ne fonctionnant plus, le traitement allopathique par injections à vie d’insuline est indispensable. Mais ce n’est pas ce diabète qui nous intéresse aujourd’hui.

Le diabète de type 2 ou diabète non insulinodépendant est principalement associé à l’alimentation et au surpoids, d’où son autre nom de « diabète gras ».
Lorsqu’un diabète de type 2 évolue depuis plusieurs années, le pancréas peut s’affaiblir et les injections d’insuline seront encore une fois nécessaire.

 

La physiologie du diabète de type 2 :

Une prédisposition génétique familial au diabète de type 2 existe et si nous avons des parents ou grands-parents diabétique, le risque est beaucoup plus important de développer la maladie.
Mais le diabète de type 2 est la maladie ou l’épigénétique s’exprime le plus certainement ; puisque personne ne fait de diabète avec une alimentation correcte et une bonne hygiène de vie.

En réalité, la glycémie est un équilibre précaire dépendant de la quantité de sucre absorbée et de l’activité physique pour brûler ces sucres. Si l’on n’équilibre pas les deux, notre corps va stocker ce sucre car il ne peut pas rester dans le sang, afin d’assurer la stabilité de la glycémie.
Lorsque nous absorbons trop de sucre, nous ne déclarerons pas de suite un diabète de type 2 mais nous allons grossir et nous aurons des triglycérides trop élevés dans le sang.
Puis c’est le cercle vicieux : plus nous prenons du poids, plus nos adipocytes se remplissent de graisses et moins nos cellules graisseuses deviennent sensibles à l’insuline et c’est l’hyperinsulinisme chronique.
Avec le temps cet excès d’insuline ne suffit plus à neutraliser nos excès alimentaires car nos cellules devenues trop peu sensible à cette hormone. Le diabète de type 2 va s’installer, avec une élévation chronique du taux de sucre dans le sang.
Mais tout cela se fait progressivement, insidieusement et sans symptômes. C’est pour cela que parfois, sans dépistage, le diabète de type 2 est diagnostiqué lors d’une de ses complications.

En France, 8,5% de la population adulte était obèse en 1997. En 2009, ils étaient 14,5%. En 2015, nous sommes à 15% et les prévisions sont de 21% en 2030 !

 

Une maladie handicapante et mortelle :

Si la personne ne fait pas de dépistage, le diagnostic peut être établit plusieurs années après que le diabète est débuté. Diverses complications pourront s’être misent en place et leur prise en charge pourrait être plus compliqué et devenir très invalidante.
L’excès de sucre étant surtout dangereux pour les petits vaisseaux sanguins. De ce fait, les organes qui vont être le plus atteint seront :
– La rétine,
– Le rein,
– Les nerfs des mains et des pieds.
Immanquablement, le diabète compliquera certaines maladies auxquelles il est associé, comme l’hypertension artérielle, l’obésité, les maladies cardiovasculaires. De plus le vieillissement accentue les complications du diabète de type 2.

 

Diabète et naturopathie

Lorsque le diabète touche aussi les nerfs :

La cellule nerveuse dépend du sucre et lorsque le taux de sucre augmente dans le sang, il en va de même dans les nerfs, ce qui va les détériorer et perturber leur mission. Ainsi, nous pourrons avoir une baisse de la sensibilité de la douleur, des brûlures, des coups, notamment des extrémités. Nous verrons apparaitre des plaies qui auront beaucoup de mal à cicatriser du fait de la détérioration des petits vaisseaux, allant jusqu’à l’ulcère diabétique, des troubles digestifs, urinaires et une baisse de la force musculaire.

 

Les complications du diabète :

Le pied diabétique :
Le diabétique doit faire très attention à ses pieds, car les complications sont très difficiles à guérir avec souvent des récidives.

Des signes d’alertes existent et devront être pris en charge rapidement par un médecin :
– Dès que les orteils deviennent rouges, douloureux, afin d’éviter un ulcère puis la gangrène et l’amputation.
– Dès la perte de sensibilité avec névralgies profondes, augmenté la nuit et amélioré à la marche.
– Dès l’apparition de mal perforant de la plante des pieds, dû à la marche et de chaussures non adaptées

Lorsqu’un diagnostic de diabète de type 2 est posé, il faudra mettre en place des mesures de prévention en observant et en protégeant ses pieds régulièrement, en plus du traitement du diabète, du surpoids et du tabagisme :
– Eviter la macération des pieds dans les chaussures,
– Bien se couper les ongles en utilisant des ciseaux à bouts arrondis, ou faire appel à une pédicure,
– Vérifier si les pieds ne développent pas des cors ou des mycoses,
– Faire attention à la température de l’eau du bain.
Au moindre signe inhabituel, il faudra consulter un médecin.

Fragilité de la peau et des muqueuses :
Lorsqu’un diabétique est mal équilibré dans son traitement et qu’il mange de façon désordonné, il sera sujet aux problèmes de peau, des muqueuses de la bouche et des gencives. La cicatrisation sera plus longue et difficile, avec augmentation des risques d’infections. De plus, des infections comme la cystite, les mycoses vaginales des muqueuses uro-génitales seront à redouter.

La cécité :
La rétine étant très dépendante de l’apport en sucre et ses tout petits vaisseaux très sensible à la glycémie, la rétinopathie diabétique est très courante.
Des lésions microvasculaires sont le premier stade de l’atteinte de l’œil et deux causes favorisent cela :
– L’hyperglycémie
– L’hypertension.
Une altération de la rétine avec une baisse de la vue traduiront cette atteinte qui ne pourrons être corrigé ni par des lunettes ni par une opération.
La prévention reste donc essentielle car le traitement du diabète peut améliorer les troubles visuels, mais certaines lésions sont définitives car les cellules de la rétine ne se régénèrent pas.
Seul le laser peut limiter l’évolution de certaines lésions mais sans pouvoir les faire disparaitre.
Le fond d’œil chez un ophtalmologue et l’angiographie rétinienne permettront le diagnostic.

Les reins :
La complication prématurée et la plus fréquente du diabétique est l’altération des reins. Elle se manifeste par la présence de protéines dans les urines.
L’excès de sucre altère le rein dont la fonction est de filtrer le sang afin de ne laisser passer que les déchets à éliminer. Au fil du temps, le filtre s’abime et laisse passer l’albumine ou d’autres protéines.

Le dépistage de la néphropathie diabétique doit être précoce car la médication est difficile une fois la maladie installée.

Les premiers stades sont dits « silencieux » car sans conséquences évidentes pour la santé.
Puis à partir d’un certain niveau, l’hypertension artérielle va venir compliquer l’atteinte rénale qui va véritablement débuter. Il va y avoir une mauvaise élimination des déchets comme l’urée.

Une dialyse, voire une transplantation rénale peut être nécessaire dans le cas d’une insuffisance rénale, mais peut également conduire au décès.

L’accident cardio-vasculaire :
Un diabétique bien pris en charge à une espérance de vie équivalente à celle d’un non diabétique.
Par contre si la personne est mal équilibrée dans son traitement et ne suis pas les régimes recommandés ; les pathologies mortelles pourront apparaitre.

Mais le diabétique meurt surtout de complications cardio-vasculaires.
Au fil du temps, les gros vaisseaux vont à leur tour être touchés et il pourra apparaitre :
– Une artérite des membres inférieurs qui sera encore plus fréquente s’il y a un tabagisme associé.
– Un accident vasculaire cérébral.
– Une angine de poitrine et l’infarctus comme complication.

Ces accidents circulatoires seront augmentés en présence d’hypertension mal soigné, ainsi qu’un excès de triglycérides.

 

Accompagnement de la naturopathie :

Naturopathe, je vous propose de vous accompagner par des conseils et techniques naturelles, afin que vous retrouviez votre confort et bien-être.

 

On se retrouve bientôt pour en parler ?

 

Le naturopathe intervient en complément de la médecine conventionnelle et n’a pas vocation à établir un diagnostic, ni de modifier ou de se substituer à un traitement médical ou psychologique.

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